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jeudi 16 octobre 2014

L’accaparement des terres africaines :
nouveau colonialisme

La terre arable est une marchandise en vente sur le marché international. Ce phénomène, véritable dépossession des peuples de leurs Biens, a pris des proportions assez méconnues, même s’il est dénoncé par divers organismes dont cet article s’inspire. Ce scandale d’accaparement de la terre arable s’amplifie dans de nombreux pays d’Afrique ou d’Asie ou encore en Amérique latine. Il est pratiqué par ceux qui saisissent là une « opportunité de développement » en suçant tels des vampires  néo-coloniaux le Bien commun des peuples indigènes et ce,  de manière irréversible écologiquement et socialement.

Qui achète la terre arable ?

La revue Diplomatie[1] a recensé « les prises de contrôle des terres cultivables » dans le monde ; celles-ci se pratiquent sous diverses formes  (ventes ou baux de moyenne ou longue durée, exploitation directe des terres, métayage ou toute autre forme de partage de la récolte, soit par des fonds ou compagnies privées, actifs dans les secteurs de la nourriture et des biocarburants, soit par les Etats.  La liste des investisseurs privés publiée ne précise ni les superficies acquises, ni les lieux. On y remarque simplement que le Royaume Uni héberge le plus grand nombre des ces investisseurs, probablement tous installés dans la City londonienne et l’on y trouve des banques étatsuniennes : Goldman Sachs, Morgan Stanley... Cette liste mélange des groupes financiers polyvalents comme les banques précitées et des fonds spécialement fondés pour acheter des terres en Afrique comme Jarch Capital. Il est, en conséquence difficile de mesurer l’ampleur exacte des achats de terre en Afrique. La transparence est beaucoup plus grande du côté des Etats et permet de voir que la terre africaine n’intéresse pas que la Chine.

Liste des pays africains où des Etats étrangers ont pris le contrôle des terres arables
Soudan : Arabie Saoudite, Qatar, Egypte, Jordanie,
Koweït, EAU, Abou Dhabi, Corée du Sud, Bahreïn
Madagascar : Corée du Sud, Inde
Kenya : Qatar
Mali : Arabie Saoudite, Lybie
Sénégal : Arabie Saoudite, Emirats Arabes Unis
République Démocratique du Congo : Chine
Mozambique : Chine
Tanzanie : Chine
Ouganda : Chine, Egypte
Zimbabwe : Chine
Zambie : Chine
Afrique du Sud : Lybie
Libéria : Lybie
Egypte : Bahreïn, Japon, Koweït, EAU
Cameroun : Chine

La terre d’Afrique la plus convoitée par  les milliardaires et méga-sociétés[2]

20 pays africains vendent ou louent des terres pour l’agriculture intensive à une échelle choquante dans ce qui pourrait bien être le plus grand changement de propriété depuis l’époque coloniale.
« Nous avons quitté la route principale à Awassa, avons négocié notre chemin avec gardes de sécurité et parcouru un mile à travers un terrain vide avant de trouver ce qui sera bientôt la plus grande serre d’Ethiopie. Le gestionnaire de la ferme nous montre des millions de tomates, poivrons et autres légumes cultivés en lignes. Des ingénieurs espagnols sont en train de construire la structure d’acier, des technologies néerlandaises minimisent l’utilisation des eaux de deux forages et 1 000 femmes récoltent et emballent 50 tonnes de nourriture par jour. Dans les 24 heures, la production sera conduite 200 miles plus loin à Addis-Abeba et expédiée par avion  pour des commerces et des restaurants de Dubaï et ailleurs au Moyen-Orient. L’Ethiopie est un des pays les plus affamés dans le monde avec plus de 13 millions de personnes nécessitant une aide alimentaire mais, paradoxalement, le gouvernement offre au moins 3 millions d’hectares de ses terres les plus fertiles aux pays riches et à certains des individus les plus riches du monde au détriment de ses propres populations. Les terres des serres Awassa sont louées pour 99 ans à un homme d’affaires milliardaire saoudien, d’origine éthiopienne, Cheikh Mohammed al-Amoudi, l’un des 50 hommes les plus riches au monde. Sa société Star d’Arabie prévoit de dépenser jusqu’à 2 milliards de dollars en acquisition et développement de centaines de milliers d’hectares en Ethiopie ». 

D’après un rapport de l’ONU, à Madagascar, une société indienne, Varun International a loué ces dernières années 465 000 hectares de terres pour y cultiver du riz destiné au marché indien. Au Mali, les autorités ont concédé 100 000 hectares aux Libyens, là encore pour la production de riz. Au Soudan, la Corée du Sud a acquis 690 000 hectares où sera planté du blé. « Depuis 2006, entre 15 et 20 millions d’hectares de terres agricoles ont fait l’objet de transactions ou de négociations » entre les pays en développement et des investisseurs étrangers, précise Olivier de Schutter, rapporteur spécial de l’ONU pour le droit à l’alimentation. Cette surface correspond à la totalité des terres agricoles de la France et au cinquième de celles de l’UE. 

Au Soudan, le plus grand pays d’Afrique avec d’énormes réserves en eau (Haut bassin du Nil), le plus convoité, la Chine intervient dans l’économie pétrolière (recherche, exploitation, transport et raffinage). Cette opportunité de développement explique, pour partie, l’activité politique souterraine pour faire éclater ce pays à l’Ouest (Darfour) et au Sud. La Chine, si elle est souvent citée au titre des pays investisseurs n’est pas la seule, les monarchies pétrolières arabes occupent une place très importante mais ne sont jamais montrées du doigt, pas plus que la Corée du Sud qui a pourtant acquis la moitié des terres arables de la République malgache. La population malgache a appris le 19 novembre 2009 par la presse internationale la signature entre la filiale du géant sud-coréen Daewoo, Daewoo Logistics, et les autorités malgache d’un bail emphytéotique de location pour 99 ans de 1,300 million d’hectares de terres arables de Madagascar. La surface louée correspond à la moitié des surfaces cultivables du pays, sans contrepartie financière versée à l’Etat malgache, le « prix de location » consisterait à investir dans les infrastructures nécessaires à la réalisation du projet[3].  

Selon une enquête de l’Observer jusqu’à 50 millions d’hectares de terres ont été acquis ces dernières années ou sont en train d’être négociés par des gouvernements et des investisseurs fortunés recevant des subventions d’Etat[4]. La ruée vers les terres a été déclenchée par la pénurie alimentaire dans le monde entier qui a suivi les fortes hausses des prix du pétrole en 2008, une pénurie croissante d’eau et l’insistance de l’UE selon laquelle 10 % des carburants pour les transports doivent provenir de biocarburants d’ici 2015. Dans de nombreuses régions, les contrats ont conduit à des expulsions, à des troubles civils et à des plaintes contre « l’accaparement des terres ». En tête de la ruée se trouvent les agro-industries internationales, des banques d’investissement, des hedge funds, des négociants en matières premières, des fonds souverains ainsi que des fonds de pension britanniques, des fondations et des individus attirés par certains des terrains les moins chers du monde. L’Arabie Saoudite, avec d’autres Etats du Moyen-Orient comme le Qatar, le Koweït et Abou Dhabi, est soupçonnée d’être le plus gros acheteur. En 2008, le gouvernement saoudien, qui était l’un des plus  gros producteurs de blé du Moyen-Orient, a annoncé qu’il devait réduire sa production intérieure de céréales de 12 % pour conserver son eau. Il a affecté 5 milliards de dollars pour accorder des prêts à taux préférentiel aux entreprises saoudiennes qui voulaient investir dans des pays à fort potentiel agricole.  En se tournant vers l’Afrique pour développer ses cultures de base, l’Arabie saoudite n’est pas seulement en train d’acquérir des terres d’Afrique mais elle s’assure l’usage, par an,  de centaines de millions de litres d’une eau rare.   

La terre pour les cultures servant à la production de biocarburants est également recherchée. La Chine a signé un contrat avec la RDC pour cultiver 2.8 millions d’hectares d’huile de palme pour les biocarburants. « Les entreprises européennes de biocarburants ont acquis ou demandé environ 10 millions d’acres en Afrique. Cela a entraîné des déplacements de population, en l’absence de consultation et de compensation, et des promesses non tenues au sujet des salaires et des emplois » a déclaré Tim Rice, auteur d’un rapport d’Action Aid. Il précise que « le vol de la terre à biocarburants en Afrique conduit déjà au déplacement des agriculteurs et de la production alimentaire. Le nombre de personnes souffrant de la faim va augmenter. Les entreprises britanniques se sont assurée de grandes étendues de terre en Angola, en Ethiopie, au Mozambique, au Nigéria en Tanzanie pour faire pousser des fleurs et des légumes ». Les entreprises indiennes, soutenues par des prêts publics, ont acheté ou loué  des centaines de milliers d’acres en Ethiopie, au Kenya, à Madagascar, au Sénégal et au Mozambique, où elles cultivent du riz, canne à sucre, maïs et lentilles pour alimenter leur marché intérieur.

 La chasse aux terres arables est mondiale. Nouvelle forme de colonialisme.

En Amérique latine, les communautés subissent une nouvelle razzia sur leurs terres. Aujourd’hui les accaparateurs de terres sont des fonds de pension américains et européens, des banques, et de riches individus tel Georges Soros. Louis Dreyfus, l’une des plus grosses multinationales céréalières du monde, propose un fonds dans lequel American International Group (AIG, chef de file mondial de l’assurance et des services financiers) a investi au moins 65 millions de dollars. Un nombre croissant d’investisseurs et de gouvernements d’Asie et des pays du Golfe concentrent leurs efforts sur l’Amérique latine qu’ils considèrent comme un endroit suffisamment sûr pour y délocaliser leur production alimentaire. Le ministre brésilien du Développement, Miguel Jorge, a récemment déclaré « Des princes saoudiens que nous avons rencontrés l’an dernier … ont expliqué au président Lula qu’ils n’ont pas l’intention d’investir dans l’agriculture au Brésil pour vendre ici ; ce qu’ils veulent, ce sont des sources de production alimentaire. Ils ont besoin de nourriture. Ce serait ainsi beaucoup plus efficace qu’ils investissent dans l’agriculture brésilienne et que nous devenions les fournisseurs directs de ces pays » Le Brésil n’est pas seulement une cible pour les nouveaux accapareurs de terres, il est aussi accapareur. En effet des investisseurs brésiliens, soutenus par le gouvernement, achètent des terres dans un nombre croissant d’autres pays d’Amérique latine ou en Afrique pour y produire de la nourriture et des agro-carburants. En Guyane, le gouvernement brésilien finance la construction de routes, de ponts et autres infrastructures pour ouvrir la savane de Rupununi à des projets agricoles à grande échelle. La semencière multinationale Rice Tech a fait des démarches auprès du gouvernement guyanais pour obtenir quelque 2 000 hectares de terres dans la même région, où un écosystème fragile et riche en biodiversité  abrite plusieurs populations indigènes.  

Olivier de Schutter considère que « ce phénomène inquiétant s’inscrit dans un cadre plus large, d’une course de vitesse pour l’accaparement des ressources naturelles, qu’il s’agisse de terres arables, d’eau ou de minéraux». « Les pays riches lorgnent sur l’Afrique non seulement pour un confortable retour sur capital, mais aussi comme une police d’assurance. Pénuries alimentaires et émeutes dans 28 pays en 2008, baisse des approvisionnements en eau, changement climatique et croissance démographique galopante ont fait de la terre un placement attractif. L’Afrique a le plus de terres et, en comparaison avec d’autres continents, elles sont bon marché »[5].

Vandana Shiva, écologiste indienne, a déclaré récemment que « l’agriculture industrielle à grande échelle, non seulement chasse les gens de la terre, mais aussi nécessite produits chimiques, pesticides, herbicides, engrais, utilisation intensive de l’eau, transport à grande échelle, stockage et distribution qui, ensemble, transforment les paysages en énormes plantations de monoculture. Nous assistons à la dépossession sur une échelle massive. Cela signifie que moins de nourriture est disponible et que la population locale en aura moins. Il y aura plus de conflits et d’instabilité politique et les cultures seront déracinées. Les petits fermiers d’Afrique sont les bases de la sécurité alimentaire. La disponibilité de nourriture de la planète va décliner ».

Le développement durable tel que préconisé par la politique de l’UE en faveur des agro-carburants apparaît nettement comme une nouvelle politique impérialiste. L’Europe veut économiser le pétrole mais dans le même temps elle va probablement, si les gouvernements africains n’y mettent bon ordre, contribuer à la dégradation des sols africains et à la surconsommation des réserves en eau. Le « durable » ne l’est pas pour tout le monde !
Les enjeux de cette nouvelle vague d’accaparement à grande échelle sont considérables. Cette razzia porte atteinte à la souveraineté nationale. Tout pays qui vend ou loue de vastes surfaces de terres cultivables à un autre pays ou à une entreprise étrangère accélère son démantèlement : de plus en plus de services sont supprimés, privatisés, pour satisfaire les intérêts du monde des affaires. Simultanément est favorisée la dépossession territoriale de nombreuses populations et communautés. La main d’œuvre se trouve disloquée et la migration s’intensifie. Les investisseurs arrivent avec leurs tracteurs et leurs semences, voire même leurs ouvriers ; ils se servent de l’eau et extraient les fruits du sol du « pays hôte » pour les ramener dans leur propre pays ou les vendre sur les marchés mondiaux. Les pays-hôtes ne peuvent pas être considérés comme des « exportateurs ».

L’accaparement des terres favorise l’expansion d’un modèle d’agriculture industrielle extrêmement destructeur. L’Etat, au lieu de protéger ses populations, protège les investissements des entreprises et des gouvernements étrangers, en criminalisant et en réprimant les communautés qui défendent leur territoire. Les structures de l’Etat « hôte » servent les intérêts des nouveaux « patrons », non pas sous forme de tribut comme dans l’ancien système colonial, mais à travers le nouveau système commercial néolibéral, où lois et règles sont fixées par des accords de libre-échange et des traités d’investissement qui remplacent les constitutions nationales et même la législation internationale.  L’accaparement des terres fait partie d’un processus long qui va permettre aux entreprises de l’agrochimie, de la pharmacie, de l’alimentation et des transports de prendre le contrôle de l’agriculture. Les accapareurs veulent restreindre encore les biens communs. Ils n’ont même plus besoin d’envahir ; ils n’ont qu’à signer des accords commerciaux. Ils n’ont plus besoin d’assurer l’entretien d’esclaves : ils savent qu’ils peuvent compter sur une abondante main d’œuvre bon marché. Ce n’est plus à eux d’écraser les rébellions, les gouvernements-hôtes s’en chargent.

Soutenir les résistances

Les terres, les ressources naturelles et la biodiversité constituent les principales richesses des pays pauvres. Les règles du seul profit appliquées partout et sur tout ce qui peut être considéré comme une « marchandise » à vendre ou à acheter sont odieuses d’autant qu’elles ne laissent aux paysans et habitants pauvres des pays riches en ressources naturelles, que le choix entre mourir de faim ou émigrer. La froideur et le cynisme de ceux qui acceptent, voire encouragent par leurs décisions politiques ce dépouillement des Biens Communs (eau, terre) sont effrayants pour l’avenir de la planète et de ceux qui y vivent. Le modèle de développement européen « Europe 2020 », approuvé les 25 et 26 mars 2010 lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement, repeint aux couleurs d’une croissance « verte, intelligente et inclusive » ne remet pas en cause le modèle  2000-2010 et reste la copie conforme de « Europe ‘s 2020 Strategy : Big Business as Usual » de l’ERT (Table ronde des industriels européens)[6]. Rien de rassurant !
       
Pour nous, militants d’un projet radical de transformation sociale, il y a urgence à définir ce que sont les Biens communs de l’Humanité pour les protéger, les rendre inaliénables, pour tous les pays « pauvres » et  « riches », à décider de leur appropriation sociale. Pendant ce temps, les prédateurs (autorisés) rôdent et s’accaparent sans bruit de ce qui leur rapporte de l’argent. Le Monde (30.03.2010) relatait que «  le sable marin devient un objet de trafic. Le boom de la construction immobilière incite à une contrebande du matériau qui sévit partout dans le monde. Au Cambodge (c’est un exemple) certains fournisseurs privés peuvent remplir illégalement un bateau d’une capacité de 15 000 tonnes en aspirant pendant 3 jours et 3 nuits le sable d’un estuaire ou du rivage d’une île ».    
  
Les communautés autonomes des pays « pillés » résistent, défendent leur territoire et leurs systèmes de gestion des terres communales. Les communautés indigènes d’Amérique latine savent que sans le contrôle de leurs propres terres, elles perdent le contrôle de la production alimentaire et que leur système agricole devient tout simplement une nouvelle forme de métayage. Un nombre croissant de communautés se mobilisent pour exiger la maîtrise de leurs terres pour y faire leurs propres cultures, en utilisant et en échangeant leurs semences indigènes et les savoir-faire locaux. Elles exigent d’avoir le contrôle de l’eau, des forêts, des sols, des villages et des chemins. Elles défendent leur accès aux Biens communs de l’Humanité.

Odile Mangeot, juillet 2010

Cet article a repris de larges extraits d’un texte « La terre arable, une marchandise en vente sur le marché international ! » de COMAGUER
Voir également le site de GRAIN - petite organisation internationale à but non lucratif qui soutient la lutte des paysans et des mouvements sociaux pour renforcer le contrôle des communautés sur des systèmes alimentaires fondés sur la biodiversité http://www.grain.org   
Le site de la Confédération paysanne  http://www.confederationpaysanne.fr



[1] revue publiée par le groupe AERION, fondé par le géopoliticien français Alexis Bautzmann, directeur du Centre d’analyse et de prévision des risques internationaux (CAPRI),membre de SIDE-EUROPE mouvement paneuropéen fondé par le Comte Coudenhove-Kalergi après la première guerre mondiale et de l’institut ASPEN France, think tank développé par Raymond Barre en 1983 dont l’objectif est « d’encourager l’ouverture sur le monde, la prise d’initiative et l’exercice des responsabilités au service du bien commun ». Aspen France est membre d’un réseau international créé aux Etats-Unis, présent en Allemagne, Italie, Roumanie, Inde et Japon. Madeleine Albright est membre de Aspen Etats-Unis. Les derniers présidents d’Aspen France ont été Yvon Bourges, Hervé Gaymard et Alain Terrenoire.
[2] D’après un article de John Vidal (11 mars 2010) dans The Guardian, sous la forme d’une enquête en Ethiopie, il rend compte des aspects principaux de la question
[3] Sources « Campagne contre l’accaparement des terres » de la Confédération paysanne – janvier 2009
[4] Données recueillies par GRAIN, Institut international pour l’environnement et le développement, l’international Land Coalition , Action Aid
[5] Devlin Kuyek, chercheur de GRAIN basé à Montréal
[6] constat du CEO – Corporate Europe Observatory, organisation de militants (dont Susan George) qui travaille sur l’influence du lobbying industriel sur les politiques européennes, soutenu par des ONG, notamment OXFAM, les Amis de la Terre et la Fondation pour une terre humaine